lundi 27 juillet 2009

Violences multiethniques : à Paris, le Champ de Mars sous haute surveillance

Violences multiethniques : le Champ de Mars sous haute surveillance

Le Champ de Mars à Paris est en état de siège. Tous les ans, en juin, les lieux sont investis par des milliers de lycéens venus fêter la fin des examens du baccalauréat. L’année dernière, cette tradition avait un goût de sang : dans la nuit du 20 au 21 juin 2008, des affrontements entre la police et des bandes multiethniques, venues dépouiller les lycéens, avaient généré 23 gardes à vue. Plusieurs commerces avaient également été saccagés.

Pour prévenir de nouvelles attaques ce soir, plus d’une centaine de policiers garderont le jardin de la Tour Eiffel. La brigade anti-criminalité de Paris et les services des douanes viendront épauler les policiers du commissariat du VII e et les CRS. En cas de besoin, des effectifs pourront même être réquisitionnés dans les commissariats voisins des XVe , XVIe , et VIIIe . Demain matin, des écoliers et des collégiens de l’arrondissement viendront nettoyer le Champ de Mars. Effacer les traces des joies de la diversité au plus vite pour un redoublement de violences dans un an ?

jeudi 23 juillet 2009

Russie : pas d’emplois et de logements pour les immigrés au détriment des autochtones

Dmitry Medvedev

Dmitri Medvedev, président de la Russie, a déclaré Lundi que les immigrés ne doivent pas obtenir d’emplois et de logements au détriment de la population autochtone.

Selon l’agence russe RIA Novosti, il a également dit que les processus d’immigration doivent être « conformes à la loi et ne pas aller à l’encontre des intérêts des citoyens russes» .

Cette position s’ajoute aux déclarations faites par Vladimir Poutine quand il était président, indiquant que pour lutter contre le vieillissement de la population russe il convenait de relancer la natalité plutôt que de recourir à l’immigration (déclarations suives de mesures visant à faciliter la natalité russe et d’une remontée de cette natalité). Ceci explique sans doute en grande partie le dénigrement dont sont l’objet régulièrement les gouvernants russes dans beaucoup de milieux et de médias français immigrationnistes.

lundi 20 juillet 2009

Marchandisation de l’humain : trafic d’ovules en Roumanie

Ovule sur commande...

Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’ovules visant une clinique créée en 1999 à Bucarest par des médecins israéliens.

Les trois personnes en garde à vue sont deux médecins israéliens et une employée roumaine de la clinique Sabyc, spécialisée dans les fécondations in vitro et la chirurgie esthétique.

L’enquête a été déclenchée lorsque les autorités ont constaté que cette clinique, qui a été autorisée à réaliser des fécondations in vitro il y a à peine une semaine, affirmait, sur son site internet, en avoir effectuées plus de mille.

Par ailleurs, la clinique payait les donatrices (entre 200 et 250 euros) alors que la loi roumaine interdit formellement de rémunérer les dons d’organes ou de cellules.

La plupart des bénéficiaires de ce trafic provenaient d’Israël, d’Italie et de Grande-Bretagne.

vendredi 17 juillet 2009

Dépenses somptuaires : Sarkozy prié de rembourser (en partie…)

Sarkozy, le président bling-bling Nous vous l’indiquions dans un précédent article, la Cour des comptes s’est penchée sur le budget considérablement alourdi de l’Elysée pour première année comptable complète du mandat de Nicolas Sarkozy (2008).

Parmi les dépenses «financées sur la dotation versée» à l’Elysée, la Cour a signalé que plusieurs d’entre elles relevaient de «l’intendance privée». Le rapport évoque ainsi fort diplomatiquement des «erreurs et des maladresses dans la gestion ainsi que des relations insuffisamment encadrées avec les fournisseurs» (alimentation, boissons, fournitures administratives, etc.).

Au final, Nicolas Sarkozy a donc dû faire un chèque de 14.123 euros pour rembourser certaines dépenses d’ordre privé indûment réglées par l’argent public.

Hortefeux aux préfets : « Vous êtes priés de ne pas communiquer sur les incidents du 14-Juillet.»

Des centaines de voitures brûlées...

« Vous êtes priés de ne pas communiquer sur les incidents du 14-Juillet» : tel est l’ordre que le ministère de l’Intérieur a donné aux préfectures, lesquelles, en conséquence, renvoient systématiquement vers ce dernier quand les médias s’adressent à elles pour connaître les chiffres officiels sur les violences ethniques qu’ont connues les banlieues pendant les nuits des 13 et 14 juillet.

Quant au ministère, il se contente de parler de « nuits relativement calmes », évoquant seulement « quelque 500 véhicules incendiés » durant la nuit du 13 au 14. Pour la nuit du 14 au 15, c’est le black-out complet : « Les chiffres ne sont pas disponibles pour l’instant» , répond-on Place Beauvau.

Pour Le Progrès de Lyon : « A la préfecture du Rhône, impossible d’obtenir la moindre information sur les violences urbaines qui ont pu (sic) émailler la nuit du 13 au 14 juillet dans le département. D’ailleurs, la consigne du ’silence radio’ a été donnée aussi bien aux pompiers, qu’à la police ou à la gendarmerie.»

L’Union, à Reims, dénonce également l’attitude des autorités : « Hier matin, chaque journaliste de L’Union-L’Ardennais venu aux nouvelles de la nuit, petites ou grandes, auprès des sapeurs-pompiers a eu droit au même discours: ‘Aucun incendie’.» « Gendarmes et policiers ont confirmé» , écrit le quotidien. « En fait, la vérité est tout autre. Certains de nos interlocuteurs nous l’ont avoué à voix basse : ‘On ne peut rien vous dire sur les incendies. Nous avons reçu des consignes’» . Même notre éminent confrère Le Monde s’est vu opposer un mutisme total de la part des préfectures, qui ont évoqué des « instructions ministérielles» .

Le ministère de l’Intérieur semble avoir retenu la leçon de précédentes nuits de débordements ethniques. Au matin du 1er janvier 2007 par exemple, la Direction générale de la police nationale (DGPN) évoquait 397 voitures incendiées. Or Europe 1, après avoir appelé systématiquement les préfectures pour vérifier le décompte officiel, en avait comptabilisé 683. Même scénario le 1er janvier 2008 : 372 voitures incendiées pour la DGPN, contre 746 pour Europe 1. Face à ces statistiques, le ministère avait dû corriger son bilan, reconnaissant finalement 878 incendies. Les « instructions» qui viennent d’être données aux préfectures interdisent désormais ce type de vérification.

« Chiffres officiels » de l’Intérieur, de l’Insee, de Pôle Emploi, de l’Ined et compagnie ? Non merci…


dimanche 12 juillet 2009

Immigration : les « réfugiés » de Malte s’installent à Nanterre


Immigrés clandestins - Bateau

Baisse du pouvoir d’achat, vagues de licenciements, émeutes en banlieues, insécurité endémique, échec scolaire… Face à cette situation de crise, quelle est la priorité du gouvernement ? Accueillir de nouveaux immigrants venant grossir les rangs des allocataires sociaux.

Ainsi quarante immigrés africains sont arrivés hier soir à Nanterre, avec la bénédiction du ministre de l’immigration, Eric Besson, qui les a accueillis en personne.
Ces immigrés viennent de Malte qui ne parvient plus à absorber les dizaines de milliers d’Africains fuyant leur continent, attirés par un « eldorado » européen fantasmé.

Alors qu’il serait urgent de trouver les moyens de stopper les flux de population en décourageant les candidats à l’exil, ce geste de la France et de son ministre de l’immigration représente tout au contraire un tragique et irresponsable encouragement aux migrants.

Voyant la possibilité, malgré les risques parfois mortelles, d’être finalement accueillis avec tant de générosité et de déférence par les pays occidentaux, les africains sont ainsi encouragés à abandonner leur terre à ces difficultés et à venir accroître celles de l’Europe, participant ainsi à un jeu de dupes ou tout le monde est perdant à l’exception des patrons sans scrupules désirant une main d’œuvre bon marché et de quelques agitateurs d’extrême gauche ayant trouvé dans la xénophilie un substitut psychologique à leur abandon de la lutte des classes.

Ces nouveaux immigrés seront hébergés pendant six mois dans un foyer de travailleurs migrants, grâce à des fonds débloqués par la Ddass. Ils seront pris en charge par des travailleurs sociaux et, pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue française, ils suivront une formation intensive. Le tout, bien entendu, payé par le contribuable français.

Le monde survivra-t-il à la mort de Michael Jackson ?

C’est la question qu’on peut se poser après avoir vu déferler à l’échelle planétaire une vague de « Jacksonmania » en comparaison de laquelle l’« Obamania » de ces derniers mois ne fut qu’une plaisanterie. Dès l’annonce de la mort du chanteur, toutes les chaînes de télévision du monde, ou peu s’en faut, se sont transformées en « Jackson channels » – « breaking news » oblige. Certaines d’elles, depuis, ne diffusent plus que des clips de l’inventeur du Moonwalk. En France, les grandes chaînes généralistes ont elles aussi immédiatement changé leurs programmes, faisant disparaître pendant plusieurs jours toute information qui n’émanait pas de Neverland. Plus un mot sur la situation en Iran, sur la guerre en Afghanistan, sur les attentats en Irak. Priorité à Michael Jackson !

Michael Jackson -Thriller

Depuis, les reportages et les hommages se succèdent en boucle tandis que, de Los Angeles à Tokyo en passant par Paris, Buenos Aires ou Nairobi, des rassemblements spontanés réunissent des centaines de milliers d’hallucinés munis de leurs téléphone portables et de leurs lecteurs de mp3. On saura tout sur Jackson, ses origines, sa carrière, ses changements de peau, ses succès (750 millions de disques vendus), ses ultimes répétitions, ses derniers instants, ses enfants, ses finances, son héritage. On saura tout parce qu’il faut tout savoir. Le tout noyé dans un déluge de dithyrambes et d’hyperboles. Le plus grand chanteur, les plus grosses ventes, le plus génial, le plus créateur, le plus, le plus…

Cet émoi planétaire laisse songeur. Le talent, réel ou supposé, de Michael Jackson n’est pas en cause, pas plus que ses capacités de chanteur (et surtout de danseur). Ce qui est en cause, c’est le traitement de l’information par les médias. Car le fait est là : aucun événement dans le monde n’a reçu une telle « couverture » médiatique depuis les attentats du 11 septembre 2001. Aucun. Si elles se produisaient demain, la mort d’Obama, celle de Poutine, celle du Pape, feraient dix fois moins de bruit. Beaucoup de journalistes professionnels en conviennent d’ailleurs : comment serait-il même techniquement possible de donner plus de rentissement à quoi que ce soit ?
D’où la question : la mort de Michael Jackson est-elle vraiment ce qui s’est passé de plus important dans le monde depuis dix ans ?

Les commentaires des « fans » les plus hystériques donnent eux aussi à réfléchir. Depuis la Californie, les télévisions les ont fait se succéder devant la caméra pour rivaliser d’affirmations délirantes : « Le plus grand chanteur de tous les temps », « L’homme le plus important depuis Jésus-Christ », « C’est la mort d’un génie », « Il faudra des années pour surmonter ce deuil », etc. Pour les funérailles de « Bambi », près d’un demi-milliard de demandes de tickets ont été enregistrées dans le monde. Les enchères sur e-Bay sont montées à 100 000 dollars pour un ticket. Aux Etats-Unis, où l’hystérie semble être une composante de la vie sociale, on compte déjà plusieurs dizaines de suicides. La planète vacille. Naissance d’une nouvelle religion !

Ce n’est certes pas d’hier que des foules immenses sont prêtes à traverser le monde pour assister à un grand événement sportif ou musical, alors que les partis politiques, les syndicats et les Eglises ne touchent plus grand monde – ce qui signifie aussi quelque chose. Mais là, en matière de démesure, toutes les frontières ont apparemment été franchies.

La distraction, c’est cela. La distraction au sens pascalien : ce qui distrait en détournant du reste. Ce qui fait tout disparaître sous l’agitation des paillettes, du bruit, des lumières multicolores et des clips. Le « diversity management » que seuls de pervers blasphémateurs peuvent vouloir troubler.

En septembre 1995, 500 hommes politiques et dirigeants économiques de premier plan s’étaient réunis à San Francisco sous l’égide de la Fondation Gorbatchev pour confronter leurs vues sur le monde futur. La plupart tombèrent d’accord pour affirmer que les sociétés occidentales étaient en passe de devenir ingérables et qu’il fallait trouver un moyen de maintenir par des procédés nouveaux leur sujétion à la domination du Capital. La solution retenue fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski sous le nom de « tittytainment ». Par ce terme plaisant, il fallait entendre un « cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète ».

« We are the world! », chantait Michael Jackson. Quel monde ? Le monde du tittytainment. Un monde sans issue de secours. Soyons franc : on ne se sent pas tellement heureux d’habiter un monde où désormais rien, strictement rien, ne compte plus que la mort d’un roi de la pop music.