lundi 31 août 2009

Vidéo et résumé du CE 2009 du Parti Solidaire Français

Pour le déroulement du premier camp d'été du PSF, les cadres du mouvements ont choisis comme destination la Bretagne et plus précisément les Côtes d'Armor.

C'est dans un cadre magnifique, représentant encore la France que nous aimons, une atmosphère de fraternité et de camaraderie, que les militants ont participé aux activités sportives et politiques que le P.S.F. avait mis en place.

Sans bien-sur occulter les activités politiques (conférences, tables rondes, activisme militant...) et prenant en considération la pression imposée par la sphère parisienne dans laquelle nous évoluons tout au long de l'année, le manque de moyen financier de certains militants, le Parti préfère lors des CE, privilégier les activités sportives et le rapprochement entre membres plutôt que le débat idéologique intensif que préconisent d'autres partis.

Le bilan de ce premier camp d'été se solde par des actions couronnées de succès et des militants plus que satisfaits de leur déplacement. Nous remercions chaleureusement tout ceux qui ont participer à ce premier CE et donnons dores-et-déjà rendez-vous à tout ceux qui n'ont pas pu se déplacer cette année, pour le camp du Parti Solidaire Français de l'été 2010.

Merci à vous tous.

vendredi 21 août 2009

Les meneurs des bandes violentes…

“Les renseignements généraux ont établi un profil type des principaux délinquants dans ces groupes, à partir de l’étude de 436 meneurs, recensés dans 24 quartiers sensibles. Parmi eux, 87 % ont la nationalité française ; 67 % sont d’origine maghrébine et 17 % d’origine africaine. Les Français d’origine non immigrée représentent 9 % des meneurs, selon les RG.”
source : Le Monde



Internet : Attali contre la censure

Surveillance de l'internet

Face à la grogne générale, sarkozy a maintenu son projet de loi, HADOPI, de contrôle d’Internet. Il propose même avant même que cette première loi rentre en application qu’une seconde loi, encore plus liberticide, Loppsi 2, soit votée dans la foulée. Devant cet entêtement, Jacques Attali s’est senti obligé d’intervenir dans les colonnes de Libération pour tirer à boulets rouges contre Sarkozy, qui lui avait pourtant demandé un rapport portant notamment sur le sujet début 2008. Et il faut bien en convenir, il n’est pas tendre avec lui.
Il précise d’emblée qu’HADOPI « ne servira à rien» , et va plus loin en évoquant la prise de position de Sarkozy pour les majors en des termes à peine voilés :
« Il y a une cohérence. Celle de défendre quelques vedettes politiquement très visibles, mais qui ne représentent rien. Et qui, si on y réfléchit bien, sont surévalués au regard de leur utilité artistique, pour ne pas parler de leur utilité sociale. Ils ne représentent pas la véritable créativité française.

Il est très important que le gouvernement choisisse son camp. Les artistes, en tant que tels, devraient être défendus par les pouvoirs publics, ce qui n’est pas le cas. Pour le moment, il semble avoir choisi le camp des majors et de quelques artistes liés aux majors» .
Plaidant toujours pour la licence globale, une formule de paiement de forfait qui permettrait à l’internaute d’accéder à un contenu multimédia quasi illimité.
Et de poursuivre : « (Mais) il ne faut pas que ça ne soit pas le beurre et l’argent du beurre. C’est-à-dire la rémunération en plus de la censure par Hadopi. Mais bien à la place» .
Seule différence que personne ne veut ou ne semble voir, HADOPI comme LOPPSI, instaurent un système de contrôle d’internet en plus de défendre les intérêts des multinationales de la musique et du film, l’un dans l’autre il ne s’agit peut être pas seulement de défendre seulement les seuls intérêts des Majors mais aussi de mettre en place des systèmes de surveillance, pour nous protéger de nous mêmes, bien sur !

mardi 18 août 2009

Obsession «antiraciste» : un préfet suspendu pour un propos déplacé

Paul Girot, présumé coupable avant même le moindre jugement

Un accès d’agacement ou une répartie colérique peuvent désormais coûter très cher, surtout si la vigilance citoyenne croit y discerner une connotation « raciste ».

C’est ce qu’a appris à ses dépens le préfet, Paul Girot de Langlade, suspendu jeudi soir après le dépôt d’une plainte à son encontre pour injures à caractère raciste (plainte déposée par un agent de sûreté de l’aéroport d’Orly).

Selon les accusations, le préfet aurait déclaré, alors qu’on lui demandait de vider ses poches après que l’alarme du portique ait retenti : «On se croirait en Afrique ici» et «De toutes façons, il n’y a que des Noirs ici. »

On mesure bien bien toute l’horreur et la gravité des faits qui méritaient certainement la célérité avec laquelle le ministre Hortefeux à désavoué et accablé son subalterne, faisant fi de toute « présomption d’innocence ».

Le Mrap de son côté réclame rien de moins que «la radiation du corps préfectoral» estimant que le «laisser en fonction est une insulte à la République, au corps préfectoral et à tous ceux qui se battent contre le racisme».

Une hystérie dont la disproportion ne peut que choquer quand on se souvient que le premier magistrat de France s’était permis, lui, d’insulter un citoyen (d’ailleurs dans le même registre de « beaufitude » : le désormais fameux « Casse toi pauvre con ! »), sans qu’aucune des belles âmes aujourd’hui horrifiées ne réclament sa démission ou son passage devant les tribunaux. Il est vrai que le dit citoyen insulté était blanc, donc sans grand intérêt pour les professionnels de l’indignation.

Quand au ministre Hortefeux qui a virilement déclaré « qu’il ne tolèrerait jamais que des propos racistes ou discriminants soient tenus dans notre pays », il ne lui reste plus qu’à faire appliquer ce beau principe dans les banlieues de l’immigration aux murs couverts d’injures anti-françaises.

Les gens du voyage mettent le feu à la rocade.



feu de pneus

Samedi 15 août, la N 274 qui constitue la rocade de Dijon et donc un axe de circulation majeur, s’est trouvée bloquée de 21H30 à 6 heures du matin. Incendie de pneus, de détritus, puis d’arbres coupés sur place, l’occupation des lieux par une centaine de gens du voyage était visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
La veille, cette communauté avait perdu un de ses jeunes dans un accident, et désirait que le père de ce dernier, écroué à la prison de Dijon, puisse assister aux obsèques. Pensant que cette demande avait été rejetée, elle a donc tout simplement décidé d’embraser la rocade à proximité de son campement, pour obtenir satisfaction !
Il a fallu que les autorités préfectorales se rendent sur les lieux au milieu de la nuit, pour confirmer que le père pourrait bien assister aux obsèques de son fils, pour qu’enfin les gens du voyage se décident à lever le camp vers les 2 heures du matin. Pompiers puis services municipaux purent alors se mettre au travail, afin que l’axe bloqué toute la nuit dans les deux sens, puisse finalement être rouvert à la circulation vers les 6 heures.
Qui paiera les dégâts ? Une preuve de plus, en tous cas, que nous entrons dans un ère d’insurrection permanente, ne serait-ce que parce qu’aucune volonté politique ne s’y oppose.

Source : Creusot-Infos