dimanche 22 novembre 2009

Macdonald’s : le fer de lance de la globalisation


Les établissements McDonald’s sont devenus le fer de lance de l’impérialisme américain et l’uniformisation culturelle dans le monde, au moins symboliquement.
Les drapeaux posés sur les pays conquis s’appellent désormais MTV, Coca-Cola, ou Macdo, symboles de la nouvelle colonisation culturelle.
L’exemple de l’importance que donne l’empire américain à sa guerre culturelle est l’ensemble des moyens mis en œuvre dans le monde entier, aussi bien dans des pays occidentalisés que non alignés, allant même jusqu’à s’approprier des lieux de cultures, comme le Louvre, à Paris.
La contestation prend forme dans de nombreux pays, sous différents aspects. En Chine, une campagne de publicité montrant un homme à genoux qui souhaitait avoir de l’argent pour aller manger au fast-food a été très mal perçue (position humiliante du mendiant dans la culture chinoise).
GreenPeace avait en 1994 lancé une campagne de protestation contre Macdo pour protester contre les matières premières utilisées par cette chaîne, véritable atteinte à la salubrité publique.
En Russie, et notamment à St Petersbourg, des établissements sont carrément attaqués, ou repeint.
Dans le monde entier, le 16 octobre, est devenu la journée mondiale anti-Macdo, relayée par des millions de personnes.

Ce ne sont que des petits exemples de ce que provoque Macdonald’s comme rejet à travers le monde. Malbouffe, insalubrité, toxicité, voilà qui a de quoi inquiéter les gens (Voir à ce sujet le film documentaire de Mirgan Spurlock « SuperSizeMe» ). On peut y rajouter l’exploitation des travailleurs (en Chine, les entrepreneurs ont été accusés de verser un salaire dérisoire, 4 Yuans de l’heure, loin des 7€ recommandés.) et la fâcheuse manière de cibler particulièrement les enfants dans les campagnes de publicités.

En Espagne, McDonald’s compte 396 restaurants ouverts et des recettes de 755 millions d’euros à la fin de l’année 2008, soit une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente, malgré la crise mondiale. » La société profite de la crise» , a déclaré Patricia Abril, Président de MacDonald’s Espagne

Il nous parait indispensable de résister à la colonisation culturelle et économique de l’empire américain.Il devient donc impératif de défendre farouchement les cultures locales, et l’indépendance des peuples contre l’ingérence des multinationales.

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