Les coulisses du Congrès Versailles donnent une image peu reluisante de la politique politicienne en France. C’est du moins ce qui transpire à la lecture de la presse nationale (Le Figaro, Aujourd’hui en France…) au lendemain de l’évènement organisé par Nicolas Sarkozy dans la cité du Roi Soleil.
Les premiers parlementaires sont arrivés à Versailles dès 10 heures hier. Quelle est leur première préoccupation ? « Ils se dirigent comme un seul homme vers la salle qui sert habituellement de buvette », témoigne Nathalie Segaunes dans le quotidien Aujourd’hui en France. Leurs papilles sont enfin rassasiées à 13 heures, dans l’Orangerie du château. Au menu : poulet-pommes de terre ou saumon-poireaux, arrosé de Chablis ou de Haut-Médoc. « Ils n’ont pas laissé les bouteilles sur les tables, pour éviter qu’on arrive trop chauds dans l’hémicycle », note un élu…
Après un cortège de limousines sous bonne garde, le discours de Nicolas Sarkozy débute vers 15 heures, devant notamment sa belle-mère, Marisa Bruni-Tedeschi qui « somnolera » durant l’intervention de son gendre, souligne Le Parisien. L’effet du Chablis ? Mais les ministres venus au grand complet s’agitent quand Nicolas Sarkozy évoque le « prochain gouvernement ». Chacun tient à sa place.
A 16 heures, tout est fini ? Normalement, un débat parlementaire doit débuter après l’intervention du Président de la République, mais les socialistes et « de nombreux élus UMP zappent le débat. Je rentre à Paris, mais ne le dites pas, confie l’un d’entre eux » dans le journal du groupe Amaury. Quand la politique s’efface au profit des combines du parlementarisme.
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire