lundi 29 juin 2009

 Entrée de la Turquie dans l’Union européenne : derrière les mots de Sarkozy, les faits


Pendant toute la campagne pour les élections européennes, Nicolas Sarkozy et l’UMP avaient répété qu’ils étaient contre l’entrée de la Turquie, pays asiatique et musulman, dans l’Union européenne. Proposant alors un partenariat privilégié. Ce faisant, ils semblaient couper l’herbe sous le pied à ceux qui pourraient utiliser cette éventuelle entrée pour proposer un autre choix aux électeurs que celui des listes UMP.

C’était vraiment “dormez braves gens, il n’y a pas de problèmes”. En effet, le remaniement du gouvernement de François Fillon nous montre à quel point l’UMP n’est pas hostile à l’entrée de la Turquie dans l’Union. Par-delà certaines déclarations de Michel Barnier – favorable à cette entrée – la nomination de Pierre Lellouche au secrétariat d’État aux Affaires européennes a le mérite de la clarté. Passons sur l’atlantisme assumé de ce nouveau ministre. Le plus important étant qu’il est favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union !

Comme le rappelle Vincent Jauvert, journaliste du Nouvel Observateur, Lellouche avait déclaré en 2004 : “Fermer la porte de l’Union Européenne à la Turquie serait un erreur monumentale (sic)”.

Plus que jamais, ne baissons pas la garde. La Turquie n’est pas et ne sera jamais européenne.

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